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Pourvue d’un t-shirt et de son jean préféré, son inséparable 24. à bandoulière ajusté, Carine sauta à bord de son cabriolet. Au son de mélodies endiablées, riant seule au volant de sa voiture, elle se sentait belle, vivante, rayonnante.
Décidément, le 24. était de loin son préféré. Partout elle pouvait l’emmener ; sur chaque tenue elle pouvait le porter.

Tandis que la voiture fendait le vent en direction de Paris, l’insaisissable ville lumière où les rêves deviennent réalité, Carine glissait sa main sur le 24. Au toucher d’une matière si tendre et rassurante, elle esquissa un sourire malicieux, car elle savait qu’à son contact, rien ne pouvait l’arrêter.

À présent vêtue d’une longue robe de soie, Carine devant l’Opéra de Paris arriva. Tous n’eurent d’yeux que pour le grâcieux 24. au caractère bien trempé. Sans dénoter, le jeu de l’élégance et de la simplicité émanant du sac à bandoulière de Carine lui conférait une allure svelte et distinguée.

La représentation terminée, Carine paradait dans les rues de Paris. S’arrêtant par hasard devant un grand miroir de la ville, elle en profita pour mettre du rouge à lèvre. Non content d’être facile à porter, le 24. à bandoulière pouvait aisément contenir tous ses ustensiles préférés. Attablée dans un restaurant de Paris aux côtés de son bel et tendre amoureux, de son compagnon de tous les instants, elle avait passé une excellente soirée. Posant un baiser sur sa joue, elle lui souhaita une bonne nuit et décida de profiter du temps clément pour se promener le long de la Seine.
Et quelle ne fut pas son ravissement quand, le bourdon résonant, elle eut soudainement le sentiment que la vieille dame tombait, elle aussi, sous le charme de son élégant 24.